Quatre cavaliers dans une église
Les graffitis de Pieter Saenredam
Au 17ème siècle, les peintures d’intérieurs d’église de Pieter Saenredam par exemple montrent des personnages dessinant sur les murs, pour y raconter des légendes populaires.
Approchez-vous des murs et repérez ces signes étranges à fleur de pierre !
Ces marques parfois effacées, ces dessins, signatures ou gravures sont des graffitis, des traces laissées par d’anciens visiteurs qui ont parcouru les lieux où vous vous trouvez.
Dans plus de trente monuments du Centre des monuments nationaux, ils vous invitent à la rencontre de destins hors du commun, d’histoires personnelles, ou de moments historiques.
Ouvrez l’œil et vous apprendrez #SurLesMurs bien des aventures, mémoires des histoires passées des monuments…
Au 17ème siècle, les peintures d’intérieurs d’église de Pieter Saenredam par exemple montrent des personnages dessinant sur les murs, pour y raconter des légendes populaires.
Les bateaux sont le motif le plus présent dans les graffitis. On les retrouve dans des sites proches de l’océan comme à La Rochelle, mais aussi dans des lieux éloignés de la mer.
Dans son roman « les amants d’Avignon », Elsa Triolet place une scène au Fort Saint André. Deux amants y lisent des graffitis…qui sont réellement visibles dans le monument.
La phrase « Kilroy was here », apparue en 1944, indiquait le passage des troupes américaines. Ce graffiti sommaire avec un visage au grand nez a été depuis repris dans des livres et des films.
Ce graffiti fut attribué à Marie Durand, qui fut enfermée 38 ans dans la prison d’Aigues Mortes, car elle était protestante. Ce mot « Register » signifie résister en occitan.
Acte considéré comme subversif, le graffiti est aussi utilisé par la publicité. On le trouve par exemple dans cette affiche crée par Firmin Bouisset en 1892 pour le chocolat Menier.